La Fondation Vuitton

Un bijou dans un écrin de verdure. Au cœur du bois de Boulogne, poumon vert de la capitale, le musée d’art moderne de la fondation Louis Vuitton fêtera en octobre 2024 son dixième anniversaire. Dessiné par l’architecte Franck Gehry, le bâtiment déploie ses voiles de verre sur une surface de 7000 m² d’exposition. Une structure « iceberg », résolument ancrée dans le XXIe siècle. Le musée expose les collections de l’industriel Bernard Arnaud, essentiellement constituées d’œuvres créées à partir des années 1960. Plus de 300 peintures et sculptures et 120 artistes pour quatre « lignes sensibles » : pop-art, expressionnisme, contemplatif, musique et son ; de Louise Bourgeois à Omar Ba, de Ai Weiwei à Mohamed Bourouissa, des propositions engagées, reflet du parti pris esthétique et critique des concepteurs. Selon le calendrier, des « expériences sensorielles » permettent de faire corps avec les œuvres exposées, parfois en réalité virtuelle. Un musée moderne, souvent curieux, irritant parfois, toujours luxueux, comme l’imaginaire de la marque.

La fondation Vuitton © PhilippeCPhoto

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Île-de-France

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Joséphine Baker

Freda Josephine MacDonald, dite Joséphine Baker est née en 1906 aux Etats-Unis. Depuis 2021, elle repose au Panthéon, au côté des plus « grands hommes [et femmes], dont la patrie est reconnaissante ». En 1925 elle à 16 ans quand, danseuse à Broadway, elle suit la troupe à Paris. La meneuse de revue devient l’icône Noire des années folles. Vêtue d’un simple pagne, elle enflamme les spectateurs, indigne les puritains. En 1931, elle emporte le cœur des Parisiens avec la célèbre chanson « J’ai deux amours » écrite par Vincent Scotto. Française dès 1937, Joséphine combat pour la France libre. Elle est décorée de la médaille de la Résistance en 1946. Militante des droits civiques aux Etat-Unis, elle sera la seule femme à prendre la parole, en uniforme, aux côtés de Martin Luther King lors de la « Marche sur Washington » en 1963. Intrépide, généreuse, idéaliste (et dépensière) elle vit dans un château de princesse en Périgord entourée de ces 12 enfants adoptés. Elle disparaît en 1975, après un dernier récital. Salut et merci l’artiste !

Joséphine Baker en 1949 © VanVechten/LibraryOfCongress

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La Fashion Week de Paris

Une affaire de chiffons… chics. Depuis 1974, la Fédération de la haute couture et de la mode réunit à Paris les plus grands créateurs français et étrangers. Quatre fois par an les amoureux du drapé et des plis se retrouvent au pied du « catwalk », où défile la mode féminine et masculine. Paris renoue ainsi avec la tradition centenaire des « tailleurs et confectionneurs pour dames ». Depuis Rose Bertin, l’habilleuse de Marie-Antoinette, à Simon Porte Jacquemus, le styliste français qui monte, l’industrie de la mode innove ou recycle, transgresse ou conforte (plusieurs écoles de stylistes à Paris forment aux métiers de la mode). Si les deux défilés « haute couture » printemps/été et automne/hiver (une fierté française unique au monde) attirent les stars planétaires du cinéma et des affaires triées sur le volet, ceux du « prêt à porter » drainent des milliers d’amateurs et autres chroniqueurs Instagram, venus voir, s’émouvoir… et se montrer. Gare alors aux chiffons chocs !

Pendant un défilé ©Unsplash/Gbenga Onaleja

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Où apprendre le français à Paris et dans sa région ?

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Les centres publics et privés d’enseignement du français langue étrangère pour publics jeunes, étudiants et professionnels.

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