Le Français dans le monde : mai-juin 2023
Publiée tous les deux mois, "Le Français dans le monde" traite de l’actualité du français langue étrangère et rend compte des pratiques pédagogiques mises en oeuvre par les enseignants du monde entier.
Voici des extraits du sommaire ainsi que l’édito de la rédaction :
Dossier
L’écriture créative, pratiques artistiques et pratiques de classe
Extraits du sommaire
Métier. Agnès Ndiaye Tounkara et le français langue d’héritage
Les Zexperts. Dix ans d’humour fou et d’idées FLE
Jeunesse. Faire entrer les émotions des ados en classe
Mémo. Starmania et les « athlètes de la voix »
Yamen Manai. « J’ai cru entendre une voix »
Époque. Ali Arkady, l’art-journalisme des invisibles
Exposition. Senghor, l’art de l’universel
Langue. Gad Bensalem, le passeur de mots
Rendez-vous à la librairie francophone de Dubaï
Et comme dans chaque numéro : les fiches pédagogiques
L’édito de la rédaction :
L’affaire de tous
Le français, l’affaire de tous », c’est le titre que la Délégation générale à la langue française et aux langues de France avait choisi de donner à la journée d’études organisée à l’occasion de la Semaine de la langue française et de la francophonie.
Une manière de rappeler que nous sommes tous responsables de cette langue que nous avons en partage. Les exemples abondent et ce numéro en porte une fois de plus témoignage. Témoignages de ceux qui se sont donné pour vocation d’être des « passeurs de mots » : artistes, écrivains, musiciens qui se croisent, dialoguent mais aussi font entendre ici leur voix singulière.
Témoignages d’autant plus importants lorsqu’on fait le constat tout à la fois d’une prolifération et d’une détérioration de la parole. Témoignages, aussi, de ceux qui ont vocation à créer de l’étonnement, de la surprise et de l’engagement : les enseignants bien sûr.
L’écriture créative est dans notre dossier leur terrain de jeu : du slam au stand-up jusqu’aux ateliers de création littéraire.
Mais plus encore : préoccupation sociale de ceux qui ont la noble tâche d’offrir des cours de français à des migrants francophones qui n’y ont pas accès ; préoccupation de privilégier une approche singulière des réalités problématiques de l’Afrique francophone ; préoccupation de se mettre au service de la communauté des enseignants par une offre décalée de services et de solutions pédagogiques ; préoccupation de garder constante la motivation des étudiants quand on a choisi d’enseigner notre langue à l’autre bout du monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande. Belle illustration de cette éthique de la responsabilité.
